Première phase olfactive&visuelle :
Pour l'avoir dégusté il y a quelques temps ce Dong Ding d'Hiver 2008
présente toutes les caractéristiques d'un thé au savoir faire du Terroir Taïwanais. Des composantes nécessaires qui au final aboutiront en tasse à une subtile
liqueur, un délicieux nectar de thé. Ce Thé en effet a été réalisé dans
les strictes règles de l'Art et dans la pure tradition des authentiques
Dong Ding de Taiwan. A savoir pour faire large : un terroir noble&sain avec pour
lieu de résidence la région de Feng Huang, une altitude moyenne de 900
mètres (ne permettant pas encore l'appellation Gao Shan Cha Thés de haute
Montagne), un cultivar des plus noble le Luanze, une oxydation plus
relevée et surtout une torréfaction maitrisée au charbon de bois (pas en
four électrique.)
Dans ces conditions, il permet le vieillissement. Comme un bon Vin de
Bordeaux un changement s'opèrera à travers le temps; ce qui permettra en outre : une bonification possible. En tous les
cas des variations certaines se feront sentir, une évolution se fera
dans le temps.
Sa fiche technique précise Tea Masters:
"Récolte manuelle : Fin novembre 2008, durant les premiers jours froids.
Origine : Feng Huang, Dong Ding, Taiwan
Théiers : Luanze (qingxin) Oolong
Process : Hung Shui Oolong traditionnel (oxydation un peu plus forte que pour les Oolongs de haute montagne et 3 longues torréfactions à basse température en l'espace de 2 semaines).
Origine : Feng Huang, Dong Ding, Taiwan
Théiers : Luanze (qingxin) Oolong
Process : Hung Shui Oolong traditionnel (oxydation un peu plus forte que pour les Oolongs de haute montagne et 3 longues torréfactions à basse température en l'espace de 2 semaines).
"Les fragrances sont se mues en fleur d'osmanthus!"
En effet comme j'ai pu le noter rien qu'à l'ouverture du paquet
(fermé dans son sachet et dans une boite " Special Treasure from Tea
Masters " les feuilles dégagent des fragrances fleuries; un doux sentiment
fleuri et Oui,... il s'agirait bien d'un parfum se rapprochant de très
près de l'Osmanthus. Pour en grignoter une feuille on retrouve ce coté
végétal et fleuri. Reste à le déguster, à l'avoir en bouche et à vous
confirmer ces dires.
Reste à trouver 2-3 heures devant Soi, l'envie, la concentration tout en relâchement et s'y mettre. Faire&Faire infuser& se laisser aller...
Néanmoins une description olfactive des feuilles sèches que l'on retrouvera en tasse dans le gout s'impose :
Il y a comme un caractère plus sucré et céréalier qu'une version fraiche de
l'année par exemple. Tout semble plus doux et tendre : des notes lactées
sont présentes, réconfortantes et le parfum le gout des noisettes qui apparaissant parfois grillées sur certains Dong Ding
frais sont ici douces comme des amandes. En bouche on pourra plus
nettement percevoir cette belle texture amandée modérément grasse juste
ce qu'il faut pour ne dessécher le palais et la langue qui deviendrait
râpeuse.
Bref, rien qu'au nez et à l'œil par le coté grassouillet plein
d'huiles essentielles à sa surface : par sa peau verte kaki luisante qui
invite à l'émerveillement...C'est une gourmandise 2008.
Ainsi par cette première phase je confirme et signe Cher Stéphane qu' il
y a bien des remontées d'Osmanthus nettes sans pour autant tourner au
capiteux. Équilibre,équilibre Quand tu nous tiens! Ce Dong Ding 2008 m'a
réconcilié avec ces Thés Hung Shui de Feng Huang de moyenne altitude
souvent moins aériens moins amples que des Gao Shan et parfois
capricieux. Ils sont plus exigeants à l'infusion. Faut particulièrement comme sur bon nombre de Grands Thés Être attentif et présent. A
l'écoute de son Thé. A Nous de nous y adapter. Une verse douce et lente
sans à coup permettra une savoureuse liqueur oscillant entre fraicheur
dans ses saveurs propres&fines et des douceurs d'arômes profondes, longues du haut de ses 4 ans se
prolongeant longtemps longtemps...
Autant j'ai du mal à apprécier les Dong Ding Hung Shui de l'année " Les Primeurs " les trouvant la plupart encore trop déséquilibrés et secs comme nerveux entre leur coté végétal frais et une torréfaction encore toute jeune autant j'aime les déguster plus sages et moins fougueux comme ici avec ce 2008. En Zhu Ni ou en porcelaine c'est excellent aussi. Faire attention à la verse à la température et on peut laisser infuser dans du précis.
Pour les Primeurs Dong Ding de l'année j'utilise une terre plus poreuse plus tendre type Zi Sha Shui Ping qui excellera d'ailleurs dans ce rôle " d'arrondisseur "de certains angles...On obtiendra une liqueur plus ronde & onctueuse au détriment de la précise restitution des saveurs. Au profit...et au détriment de...à Nous de voir.
Pour les Primeurs Dong Ding de l'année j'utilise une terre plus poreuse plus tendre type Zi Sha Shui Ping qui excellera d'ailleurs dans ce rôle " d'arrondisseur "de certains angles...On obtiendra une liqueur plus ronde & onctueuse au détriment de la précise restitution des saveurs. Au profit...et au détriment de...à Nous de voir.
3 commentaires:
Hmm... C'est quoi cette Shui Ping ? :)
Salut David,
C'est ma Shui Ping de la "Cave à Thé"Terre Zi Sha cuite à basse température;poreuse et tendre.Elle bronze au soleil d'où une couleur de Terre un peu vive;Elle brille!;elle tire plus vers le marron à l'origine.
Du coup je risque bien d'infuser ce Hung Shui dans son ventre au profit du moelleux&du confort(scotché au canapé) et légèrement au détriment de la précision dans la restitution des saveurs propres.
Finalement je vais faire les 2;tu donnes des idées Cher David!En Zhu Ni&Zi Sha:le résultat va être intéressant à comparer mm si je le connais d'avance il y aura tjrs une surprise!Cette part si Chère d'Imprévu!
à bientôt.
Impressionnant comme elle apparaît rouge sur cette photo.
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